La première chose à prendre en compte avant toute action est la position de la cheminée. Le conduit de fumée représente une grande partie de la pièce et il faut donc prendre des mesures pour aligner la cheminée par rapport au conduit de fumée. Ensuite, le mur où la cheminée doit être placée doit être protégé. Ce n’est pas nécessaire même s’il est déjà recouvert de plâtre ; cependant, il faudra enlever la moquette, le papier peint, le polystyrène ou les lambris, et installer un matériau isolant à la place. En outre, si vous considérez que la cloison ou le mur est inflammable, il est crucial de le protéger en installant un matériau classé Mo ou M1, c’est-à-dire composé d’un isolant fibreux et d’une feuille d’aluminium de 30 millimètres. Parfois, le mur peut contenir des surprises, il est donc essentiel de déterminer exactement ce qu’il comprend : il est possible d’avoir un morceau de bois à l’intérieur de la structure ainsi qu’un câble électrique qui est encastré et des revêtements muraux qui dégagent des odeurs lorsqu’ils brûlent dans la cheminée…

Ensuite, il est nécessaire de mettre en place une prise d’air qui sera reliée au foyer depuis l’extérieur par un conduit d’air, si cela est possible. Si elle n’est pas reliée au foyer, il faudra la rendre étanche. S’il n’y a pas de VMC dans la maison, les grilles d’entrée d’air ne doivent pas être obstruées. Dans l’espace où la cheminée sera installée, aucune ventilation supplémentaire, comme des ventilateurs, ne doit être installée.

Lors de l’installation de la cheminée, il faut d’abord s’assurer que le sol ne risque pas de brûler. Afin de garantir la solidité de la cheminée, on utilise des pieds en moellons ou en métal. La cheminée est ensuite raccordée au conduit de fumée. Si la maison est équipée d’une cheminée à foyer ouvert, un insert peut être installé. Il est essentiel de vérifier que la taille de l’insert est inférieure à celle de la cheminée. Certains inserts sont sécurisés par l’utilisation d’une plaque métallique placée entre l’insert et le corps de la cheminée, ce qui améliore l’isolation. Si la cheminée est doublée, il est demandé de renforcer le conduit existant en mettant en place un doublage, c’est-à-dire qu’il soit recouvert d’un revêtement particulier ou encore de créer une ouverture à travers le toit afin de créer une enceinte pour les briques autour de l’insert. Après l’installation d’une base solide, on monte la façade du foyer, puis les jambages de chaque côté, en veillant à ce qu’ils soient horizontaux et hauts. Ensuite, les linteaux et les corbeaux seront mis en place.

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On pose ensuite une hotte dans l’installation de la cheminée ainsi qu’une plaque de plâtre recouvrant toute la paroi intérieure de la hotte et les pieds de la cheminée, et la partie supérieure au-dessus de la cheminée. La hotte est divisée en deux avec la plaque coupe-feu en fonte qui sert à diriger l’air chaud hors de la hotte.

Ensuite, des grilles de sortie d’air chaud seront mises en place et un faux plafond placé à 30 centimètres du plafond afin de le protéger de la chaleur et d’envoyer l’air chaud vers les grilles.

L’installation du conduit ainsi que de la souche

Le conduit est la partie qui part du plafond de la cheminée. Dans les bâtiments anciens où une cheminée a été construite, il est possible que le conduit soit réutilisé dans la construction d’une cheminée entièrement nouvelle. Il faut d’abord contacter un ramoneur ou un installateur de cheminée qui examinera la conformité du conduit ainsi que sa compatibilité avec la cheminée. S’il n’est pas compatible, vous devez choisir un autre endroit, puis évaluer la faisabilité de cette option en fonction des différentes contraintes. En réalité, le conduit de fumée nécessitera la mise en place de coudes.

Dans la majorité des structures anciennes, il est construit en briques réfractaires. Comme elle n’est pas très rigide, elle est généralement tubée à cause de la gaine. Ce n’est pas une procédure obligatoire, mais cela permet une installation plus facile. En effet, la gaine peut empêcher les gaz d’entrer en contact avec la brique. Une gaine construite en alliage d’acier inoxydable sera mieux à même de résister à la chaleur extrême de la combustion, et permettra également de réduire la condensation à l’intérieur de la gaine.

La gaine peut être flexible ou rigide. Le flexible est capable de se plier et il est donc essentiel d’avoir une longueur importante pour permettre un décalage. La gaine rigide est fixée à l’aide de colliers en acier inoxydable et d’un clip de verrouillage.

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Dans les constructions plus modernes, le conduit est généralement fabriqué en acier inoxydable. Cela le rend beaucoup plus facile à installer et plus abordable. Il est isolé à l’aide de quelques centimètres de laine de roche. Une cheminée peut mesurer entre 180 millimètres et 300 millimètres selon le type de cheminée qui est installé. Plus l’ouverture est grande, plus l’air est aspiré rapidement. Ainsi, un conduit plus grand est nécessaire pour faciliter l’évacuation rapide de la fumée.
La souche doit être érigée dans le toit. Son emplacement est essentiel car il assurera un bon tirage pour le feu. Elle doit être construite conformément aux normes, comme la taille de la cheminée ou sa position par rapport à la direction du vent ou à la zone environnante. Si une souche est placée sur le toit, il est nécessaire d’apporter des modifications pour qu’elle soit adaptée à la cheminée particulière et aussi qu’elle soit conforme aux normes en vigueur. Il est également possible de poser une mitre, c’est-à-dire une sorte de chapeau qui se place sur la souche pour améliorer le tirage de la cheminée.

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